Complète opposée de son mari, elle joue le rôle du Yin tandis qu'il arbore fièrement celui du Yang. Attentionnée, c'est la femme sur qui on peut compter, qui prendra les blâmes sur son compte pour aider ses amis et qui aide à sauver des vies par son métier. Elle a un amour inconditionnel pour les fleurs, elle en fait collection. Elle aime leur odeur, leur vie et prendre le temps de s'en occuper. C'est une passion qui en dit beaucoup sur son caractère. Kathleen ne ferait jamais de mal à une mouche, trop humaniste pour ce faire. Elle n'approuve pas les comportements excessifs et violents de son mari à son travail et lorsqu'il revient après ses heures de service. Trop attachée et lui et chien fidèle elle ne le laisserait jamais tomber et sait qu'elle éprouve de l'amour à son égard.

Intelligente, on ne peut pas la duper comme on le souhaite. Elle a un instinct naturel pour deviner quand une personne n'est pas dans on état normal et sera l'oreille attentive qui écoutera ses inquiétudes et problèmes divers. Elle croit que l'humain peut faire une différence en travaillant main dans la main avec les autres, elle est donc pour l'entraide et la solidarité. Calme, c'est une femme qui aime la lecture et qui aspire a avoir un enfant avec son mari, bonne catholique. Elle sait qu'elle devra faire pression sur lui pour qu'il ait le courage d'assumer un rôle de père, aimant vivre dans un certain égoïsme quant aux moyens financiers et loisirs qu'il n'aurait plus en fondant une famille. Elle a son côté autoritaire qui fait qu'elle ne laisse pas les autres l'utiliser. Elle sait souligner aux autres leurs erreurs.

Kathleen a pleuré et crié pour la première fois à l'été 1847. Enfant agité, ses parents avaient toute la misère du monde à la faire tenir en place, ce qui lui viendra naturellement à son âge de maturité. Elle décida de s'assagir lorsqu'elle comprit que ses parents n'avaient pas la vie facile, à ses 13 ans. Alors qu'elle courait dans les pièces de la maison de campagne, elle écouta maladroitement une conversation intime qu'ils avaient dans la salle à manger. Ils parlaient de problèmes financiers et de travail. C'est lorsqu'elle entendit sa mère pleurer en disant à son mari qu'elle n'était même plus capable de trouver le sommeil qu'elle ouvrit les yeux. Elle décida qu'il était temps de les ménager et de ne pas leur donner plus de travail qu'ils n'en avaient déjà. La promesse qu'elle se fit à partir de ce jour dure encore, sage comme une image par habitude. Ses deux parents moururent très jeunes, lors d'un accident d'agriculture. Ils s'étaient tués au travail, ce qu'elle a toujours du mal à se pardonner. Elle avait 16 ans lors de cet évènement et ne les a jamais aidé à prendre soin de leur terre. Elle rencontra son mari à ses 17 ans, un an après ces tristes décès familiaux. Rude et brusque, elle tomba sous son charme pour ses différences. Les garçons la courtisans étant généralement faux et se montraient trop parfaits, lui n'avait pas honte de ses défauts, qui lui étaient supportables. Ils se marièrent deux semaines après leur rencontre, comme le voulait les traditions catholiques en l'année 1864. Depuis ce mariage, ils sont sans arrêt harcelés par le prêtre de leur quartier, n'ayant toujours pas d'enfants, ce qui est sacrilège pour des catholiques pratiquants. Ce n'est pas faute d'avoir essayé d'en parler avec Grayson, mais l'homme ne veut rien savoir. Il dit ne pas être pris aux sacrifices que cela leur apporterait.

Toujours au travail et elle toujours seule à la maison, elle débuta une carrière médicale par le biais d'un ami de son époux, qui aidait la police dans les enquêtes médicales. Formée par lui, elle compris le métier et tous ses aspects en deux ans, puis fut engagée par l'hôpital de la région deux mois après y avoir été conseillée par le même homme. Elle se fit immédiatement jugée par la famille de Grayson, qui était fondamentalistes. La place d'une femme n'était pas ailleurs qu'à la maison, même si le gouvernement les acceptaient dans certaines branches. Après elle n'était été engagée que comme infirmière, façon de lui faire remarquer qu'elle n'était pas un homme pour pousser sa carrière plus loin, mais c'est chose qui lui convient pour l'instant. Cela lui permet d'aider à sauver des vies et elle se sent utile hors de la maison. Elle contribue comme elle aime dire.

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